DE L’HEXAGONE AUX ÉTATS-UNIS, LEURS PREMIERS PAS AUX USA: VALENTINE DELON

Golf

Valentine Delon, membre de l’équipe de France girl en golf, qui s’est lancée dans une nouvelle aventure à l’université de Virginia Tech, une institution de renom en NCAA D1. En quittant les terrains familiers de France pour les vastes greens américains, Valentine nous dévoile les coulisses de ses premiers mois outre-Atlantique. Accompagnez-nous à la découverte de ses impressions, défis et aspirations au sein de cette université d’élite.

Vie Étudiante et Adaptation :

Overboarder : Depuis ton arrivée à l’université, comment as-tu trouvé l’ambiance et la culture étudiante américaine comparée à ce que tu as connu dans ton pays d’origine ?

Valentine Delon : La vie aux USA est différente de celle en France, mais dans le bon sens du terme. Les gens ici sont extrêmement accueillants, ce qui rend l’expérience vraiment agréable. Ils dégagent une énergie et une personnalité distinctes de celles des Français, ce qui rend chaque rencontre  enrichissante.

Overboarder : Quels ont été les plus grands défis auxquels tu as été confronté en tant qu’étudiant étranger et comment les as-tu surmontés ?

Valentine Delon : L’un des défis majeurs a été le sentiment d’isolement au tout début, d’autant plus que je devais me manager toute seule. Heureusement, en faisant partie de l’équipe de golf, j’ai été bien entourée, ce qui a grandement facilité mon adaptation. La barrière linguistique a aussi été un challenge. Les Américains ont tendance à parler rapidement, ce qui nécessite une certaine adaptation de ma part. Heureusement, j’ai un “Academic Advisor” qui m’apporte une aide précieuse dans cette aventure.

Overboarder : Peux-tu nous parler d’une expérience ou d’une rencontre qui t’a marqué positivement pendant ce premier mois d’immersion ?

Valentine Delon : Durant ce premier mois, j’ai eu de nombreuses rencontres positives. Une en particulier m’a marquée : une étudiante vivant dans le dortoir juste à côté du mien. De plus, les filles de mon équipe de golf sont incroyablement accueillantes ; nous partageons de nombreux fous rires. Avoir des amis en dehors du golf et des cours est vraiment essentiel pour moi, cela m’aide à me sentir bien intégrée et épanouie ici.

Partie Scolaire et Adaptation :

Overboarder : Comment te sens-tu face au système éducatif américain et aux méthodes pédagogiques utilisées ici par rapport à celles de ton pays ?

Valentine Delon : Le système éducatif américain est nettement différent de ce que j’ai connu en France. Ici, tout est centré sur la technologie : nous utilisons principalement les ordinateurs pour nos études, que ce soit pour prendre des notes, effectuer des recherches ou passer des examens. Les cahiers traditionnels semblent avoir disparu. De plus, la manière d’évaluer est aussi différente. Par exemple, en mathématiques, les professeurs sont principalement intéressés par le résultat final et ne requièrent pas nécessairement que l’on détaille tout le raisonnement qui nous a permis d’y parvenir. C’est une approche à laquelle il m’a fallu m’habituer.

Overboarder : Y a-t-il des matières ou des aspects académiques qui t’ont surpris ou défié plus que prévu ? Si oui, comment fais-tu face à ces défis ?

Valentine Delon : La matière qui m’a le plus défiée jusqu’à présent est l’économie. C’est un domaine complexe, d’autant plus que je ne maîtrise pas encore parfaitement tous les termes techniques en anglais. Cela rend la compréhension des cours plus ardue. Cependant, je suis déterminée et je travaille dur pour atteindre le niveau escompté. J’investis du temps supplémentaire pour étudier et m’assure de clarifier tous les points qui me semblent flous.

Overboarder : Comment gères-tu l’équilibre entre ton emploi du temps sportif et académique afin de t’assurer de réussir dans les deux domaines ?

Valentine Delon : Le programme ici est bien structuré. J’ai un emploi du temps clairement défini pour mes cours, mes sessions avec mon tuteur et mes entraînements de golf. Cette organisation me permet de tout gérer efficacement. Cependant, je dois admettre que le rythme est plus intense qu’en France, ce qui peut être épuisant par moments

Vie Sportive  et Adaptation :

Overboarder : Comment as-tu trouvé le niveau de compétition et l’entraînement en golf ici aux États-Unis par rapport à ton expérience antérieure ?

Valentine Delon : Le niveau de compétition ici est nettement plus élevé. Lors des tournois, je suis confrontée à des filles très bien classées. Pour vous donner une idée, il y avait quatre filles dans le top 20 mondial lors du tournoi auquel j’ai participé la semaine dernière. Les scores sont généralement plus bas, et les joueuses réalisent davantage de birdies. De plus, les parcours américains présentent des caractéristiques différentes de ceux en France. Que ce soit la nature de l’herbe ou le design des parcours, chaque élément offre un nouveau défi à relever.

Overboarder : Y a-t-il des différences notables dans la manière dont le golf est approché ou pratiqué dans ton université américaine comparé à ce que tu connaissais avant ?

Valentine Delon : Absolument, il y a plusieurs différences marquantes. En France, l’accent est mis sur le travail technique, tandis qu’ici, tout tourne autour des statistiques. Les entraîneurs et les équipes analysent constamment les données pour ajuster le jeu et la stratégie.

La routine d’échauffement avant les tournois est également différente. En France, j’avais une routine bien établie qui comprenait un échauffement physique, du chipping, du putting et une session de practice d’environ 1h30 avant le début du jeu. Aux USA, cette routine doit être adaptée en fonction des conditions. Par exemple, lors de mon premier tournoi, il n’y avait que trois places au practice pour les cinq membres de mon équipe, ce qui nous a obligés à alterner. Sur le putting green, il y avait 90 filles, ce qui rendait difficile l’établissement d’une routine de putting fluide.
L’environnement est tel que l’adaptabilité devient essentielle. Une autre différence notable est la fréquence des sessions de parcours. Nous jouons beaucoup plus de tours, que ce soit pour des parcours thématiques ou des tours de qualification. Pour mon premier tournoi ici, par exemple, j’ai dû jouer six tours de qualification. C’est un changement significatif par rapport à ma routine habituelle en France.

Overboarder : Comment ton équipe et tes entraîneurs t’ont-ils soutenu dans ton processus d’adaptation et quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?

Valentine Delon : Mon équipe m’a apporté un soutien indéfectible depuis mon arrivée. En plus de cela, je garde un contact régulier avec mon coach en France ainsi qu’avec ma coach mentale, ce qui m’aide à garder un équilibre et à bénéficier de conseils précieux. En ce qui concerne mes objectifs pour cette saison, ils restent cohérents avec ceux de la saison précédente. Je veux principalement mettre en œuvre tout ce que j’ai appris, que ce soit au niveau stratégique, mental ou technique, sur le parcours. Mes objectifs sont davantage axés sur la manière dont je joue plutôt que sur les scores en eux-mêmes. J’ai la volonté de bien jouer pour contribuer aux performances de l’équipe. Et bien sûr, je nourris l’espoir de remporter un tournoi aux côtés de mon équipe.

Any Questions?

    Go to Top