DE L’HEXAGONE AUX ÉTATS-UNIS, LEURS PREMIERS PAS AUX USA: VALENTIN LUNA

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Valentin Luna, issu du golf de Saint-Germain, poursuit désormais son parcours aux États-Unis. Après avoir marqué de son empreinte les compétitions juniors en France, il a rejoint l’université de New Mexico pour continuer son évolution et relever de nouveaux défis.

Vie Étudiante et Adaptation

Overboarder : Depuis ton arrivée à l’université, comment as-tu trouvé l’ambiance et la culture étudiante américaine comparée à ce que tu as connu dans ton pays d’origine ?

Valentin Luna : Depuis mon arrivée, j’ai remarqué une atmosphère très différente de celle que je connaissais en région parisienne. Ici, à l’université de New Mexico, il y a une fusion intéressante entre les cultures américaine et mexicaine, ce qui crée une dynamique unique. Au niveau académique, l’approche est bien plus adaptée aux besoins des sportifs de haut niveau. Bien que nous ayons moins de cours, nous avons davantage de devoirs à rendre. Cependant, le volume réduit des cours nous donne le temps nécessaire pour les réaliser tout en nous permettant de nous consacrer pleinement à l’entraînement, que ce soit sur le plan physique ou au golf.

Overboarder : Quels ont été les plus grands défis auxquels tu as été confronté en tant qu’étudiant étranger et comment les as-tu surmontés ?

Valentin Luna : L’un des défis majeurs a été la barrière linguistique. Même si j’avais des bases en anglais, j’ai dû faire face à des lacunes de vocabulaire et des difficultés grammaticales au début, et c’est encore parfois le cas. En plus de la langue, la vie étudiante ici est très différente. Aux USA, le mode de vie étudiant est plus proche de celui d’un adulte : faire ses propres courses, sa lessive, etc. C’était un changement radical pour moi, mais je m’y suis adapté assez rapidement. Bien sûr, j’ai commis quelques erreurs au début, mais c’est en les faisant que l’on apprend et que l’on devient plus responsable.

Overboarder : Peux-tu nous parler d’une expérience ou d’une rencontre qui t’a marqué positivement dans ce premier mois d’immersion ?

Valentin Luna : Une expérience qui m’a particulièrement marqué a été ma participation à un tournoi en Arizona. Être à nouveau en compétition a été très stimulant pour moi. Mais au-delà du tournoi, découvrir la ville de Phoenix a été une aventure en soi. C’était à la fois dépaysant et fascinant. J’ai également eu l’occasion d’apprendre énormément grâce à l’interaction avec mes coéquipiers et mes entraîneurs pendant ce voyage. C’était un moment riche en apprentissages et en découvertes.

Partie Scolaire et Adaptation :

Overboarder : Comment te sens-tu face au système éducatif américain et aux méthodes pédagogiques utilisées ici par rapport à celles de ton pays ?

Valentin Luna : Je me sens plutôt à l’aise avec le système éducatif américain, notamment en raison de sa souplesse. Même s’il y a moins d’heures passées en classe, les devoirs à rendre sont plus nombreux. Cependant, le processus d’intégration est assez fluide. Les évaluations sont souvent sous forme de QCM, et en étant attentif en cours, ils ne sont généralement pas trop difficiles. Cependant, il est important de rester vigilant car les professeurs ont des attentes élevées et requièrent de bonnes notes de la part des étudiants.

Overboarder : Y a-t-il des matières ou des aspects académiques qui t’ont surpris ou défié plus que prévu ? Si oui, comment fais-tu face à ces défis ?

Valentin Luna : Oui, en effet. J’ai choisi la matière “application calculus”, qui est une forme avancée de mathématiques, et j’ai été franchement surpris par le niveau de difficulté. Je ne m’attendais pas à ce que le niveau soit aussi élevé. Il est parfois difficile de savoir où je me situe, car ils ont abordé des concepts que je n’avais pas étudiés en France. Pour faire face à ce défi, je m’investis davantage dans mes études et je prends le temps de travailler de manière plus approfondie pour être à la hauteur des attentes.

Overboarder : Comment gères-tu l’équilibre entre ton emploi du temps sportif et académique afin de t’assurer de réussir dans les deux domaines ?

Valentin Luna : Mon emploi du temps est effectivement très dense. Mes journées commencent tôt avec de la préparation physique entre 6h et 6h30. Ensuite, je me consacre aux cours, puis à mes sessions de golf, pour finalement rentrer vers 18h. Souvent, la soirée est également bien remplie avec des rendez-vous, que ce soit avec mes tuteurs ou mon conseiller académique. Je me retrouve rarement dans ma chambre avant 19h. Face à ce rythme effréné, l’organisation est cruciale. Je m’assure de planifier rigoureusement pour m’acquitter de mes devoirs en temps et en heure. C’est un défi, mais une bonne gestion du temps est essentielle pour réussir dans les deux domaines.

Vie Sportive (Golf) et Adaptation :

Overboarder : Comment as-tu trouvé le niveau de compétition et l’entraînement en golf ici aux États-Unis par rapport à ton expérience antérieure ?

Valentin Luna : Le niveau de compétition et d’entraînement aux États-Unis m’a vraiment impressionné, il est nettement plus élevé qu’en France. J’ai l’opportunité de m’entraîner aux côtés de golfeurs extrêmement talentueux, comme Bastien Amat. La concurrence est féroce, ce qui me pousse à me surpasser. Je cherche constamment à les défier et j’essaie d’absorber et d’adopter leurs techniques et méthodologies, que ce soit à l’entraînement ou en compétition. C’est une expérience riche en apprentissages qui me permet de progresser continuellement.

Overboarder : Y a-t-il des différences notables dans la manière dont le golf est approché ou pratiqué dans ton université américaine comparé à ce que tu connaissais avant ?

Valentin Luna : Sur l’approche en elle-même, je n’ai pas noté de différence majeure. Cependant, l’accent est fortement mis sur l’efficacité. Il est à noter que nous n’avons pas de coach technique dédié. Notre “head coach” joue davantage le rôle de manager, se focalisant sur la stratégie et l’organisation des entraînements sans vraiment intervenir sur notre swing. La priorité est clairement la performance. Si nous souhaitons travailler la technique, c’est à nous de le faire en parallèle ou en complément. Une autre particularité est notre fréquence élevée de passages sur le parcours : nous effectuons en moyenne trois tours de qualifications par semaine.

Overboarder : Comment ton équipe et tes entraîneurs t’ont-ils soutenu dans ton processus d’adaptation et quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?

Valentin Luna : Les entraîneurs jouent un rôle essentiel en nous poussant toujours à donner le meilleur de nous-mêmes. J’ai la chance d’avoir un coach particulièrement positif qui m’encourage et me motive constamment, ce qui est extrêmement bénéfique pour mon développement. En ce qui concerne mes objectifs pour la prochaine saison, je vise une place permanente dans l’équipe afin de participer à tous les tournois de la “spring season”.

Nous souhaitons à Valentin une excellente saison 2023-2024 avec l’équipe de l’UNM. Que cette nouvelle étape lui apporte succès et épanouissement !

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