DE L’HEXAGONE AUX ÉTATS-UNIS, LEURS PREMIERS PAS AUX USA: AMAEL MAUNAY

News

Vie Étudiante et Adaptation :

Overboarder: Quels ont été les plus grands défis auxquels tu as été confronté en tant qu’étudiant étranger et comment les as-tu surmontés ?
Amael Maunay : Depuis mon arrivée à l’université, j’ai constaté que l’ambiance est radicalement différente de celle de mon ancien lycée en France. Ici, les relations sont plus proches et amicales. En particulier parmi les athlètes, nous formons comme une grande famille.

Overboarder : Quels ont été les plus grands défis auxquels tu as été confronté en tant qu’étudiant étranger et comment les as-tu surmontés?

Amael Maunay : Le plus grand défi auquel j’ai été confronté en tant qu’étudiant étranger a été sans aucun doute la barrière de la langue. Cependant, ce défi s’est estompé assez rapidement. Après quelques semaines seulement, j’ai remarqué une nette amélioration de mon niveau d’anglais, ce qui m’a permis de me sentir beaucoup plus à l’aise dans mes échanges, que ce soit avec mes amis ou avec les adultes. Naturellement, le manque de ma famille, de mes amis et de mon chez-moi en France a été difficile. Mais le sport et les nouvelles amitiés que j’ai nouées ici m’ont aidé à surmonter cette nostalgie après le premier mois.

Partie Scolaire et Adaptation :

Overboarder : Comment te sens-tu face au système éducatif américain et aux méthodes pédagogiques utilisées ici par rapport à celles de ton pays ?

Amael Maunay : Le système éducatif ici est radicalement différent de ce que j’ai connu. Je bénéficie d’une liberté bien plus grande concernant le choix de mes cours et de mes horaires, ce qui rend l’expérience nettement plus agréable. Côté méthodes pédagogiques, je les trouve assez similaires à celles que j’ai pu connaître au lycée. Cependant, j’ai le sentiment que les professeurs ici se soucient davantage de leurs élèves, bien que cela puisse varier d’un enseignant à l’autre.

Overboarder : Comment gères-tu l’équilibre entre ton emploi du temps sportif et académique afin de t’assurer de réussir dans les deux domaines?

Amael Maunay : J’ai la chance d’avoir un emploi du temps qui s’harmonise parfaitement entre les entraînements et les cours. En effet, j’ai des cours le matin et des entraînements l’après-midi. Cela me laisse toute ma soirée pour me consacrer à mes devoirs et assurer une bonne récupération après l’entraînement. Cet équilibre me permet de m’épanouir aussi bien sur le plan sportif qu’académique.

Vie Sportive (Athlétisme) et Adaptation :

Overboarder : Comment as-tu perçu le niveau de compétition et l’entraînement en athlétisme ici aux États-Unis par rapport à ton expérience antérieure ?

Amael Maunay : Bien que je n’aie pas encore participé à ma première compétition ici, car la saison commence en décembre, je peux déjà dire que le niveau aux États-Unis est nettement plus élevé qu’en France. Concernant les entraînements, ils sont plus intenses. De plus, je remarque que nous consacrons davantage de temps en salle pour le renforcement musculaire, ce qui est différent de ce que j’ai connu précédemment en France.

Overboarder : Y a-t-il des disciplines ou techniques spécifiques en athlétisme qui sont mises en avant dans ton université américaine comparé à ce que tu connaissais avant ?

Amael Maunay : Oui, effectivement. L’échauffement, par exemple, est totalement différent de ce que je connaissais. Ici, il est principalement axé sur des étirements dynamiques. De plus, j’ai la chance, dans mon université, d’avoir accès à de nombreux outils aidant à la récupération, comme les bains glacés, les séances de kinésithérapie ou encore les bottes de récupération. Ces ressources sont vraiment bénéfiques et font une grande différence.

Overboarder : Comment ton équipe et tes entraîneurs t’ont-ils soutenu dans ton processus d’adaptation à l’athlétisme US, et quels sont tes objectifs pour la saison à venir ?

Amael Maunay : Honnêtement, l’adaptation s’est faite de manière assez fluide. Je n’ai pas ressenti le besoin d’un soutien particulier. Mes entraîneurs et mon équipe m’ont accueilli à bras ouverts et avec beaucoup de bienveillance. Pour cette saison, mes objectifs sont ambitieux : j’aimerais passer sous les 49 secondes au 400 mètres et sous les 21,90 secondes au 200 mètres. Mais avant tout, je veux voir comment se déroule la saison et m’adapter en conséquence.

 

Any Questions?

    Go to Top